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Qu’est-ce qu’un stablecoin?

Si vous vous intéressez au monde des crypto-monnaies, vous avez surement déjà entendu parler des stablecoins, mais que se cache-t-il derrière ce nom ?

Un stablecoin, ou monnaie stable en français, est une crypto-monnaie dont la valeur est indexée à une valeur réelle, par exemple celle du dollar ou de l’euro. Ici, on supprime la volatilité habituelle dans le monde des cryptos et donc l’incertitude. A sa place, vous avez une valeur fixe, obtenue par rapport à une monnaie de référence, le plus souvent le dollar. De nombreux stablecoins existent, fonctionnant avec différents mécanismes apportant chacun leurs avantages et inconvénients. 

Les stablecoins présentent de nombreux avantages et sont rapidement devenus incontournables dans l’univers des crypto-monnaies. Ils permettent notamment d’éviter les allers-retours entre cryptomonnaies et monnaies fiat ( les monnaies d’état comme l’euro, le dollar ou encore le yen). Les différents actifs sont en effet échangeables contre ces stablecoins sur les principaux exchanges comme Binance, FTX ou Kraken. Il y a quelques années, vous étiez contraints de revendre vos crypto-actifs contre des dollars, et donc de repasser en monnaie fiat. Aujourd’hui, les stablecoins permettent de conserver de la valeur tout en restant dans le champs des crypto-monnaies mais également de gagner en agilité puisqu’on peut désormais vendre ou acheter plus facilement.

Dans les pays où l’imposition sur la plus-value réalisée en crypto-monnaie existe ( en France par exemple ), convertir vos crypto-actifs en stablecoins vous permettra de ne pas déclencher de taxation.

Il existe différents types de stablecoins et l’objectif de cet article est de vous décrire ce que sont les stablecoins, leurs différents risques pour que vous sachiez quel stablecoin choisir.

Quels sont les différents types de stablecoins ?

Différents stablecoins existent et se distinguent notamment par des mécanismes différents. Un stablecoin se doit de répondre principalement à deux questions : Comment est-on sûr que ce dernier vaut bien un dollar ? Comment parvient-on a stabiliser son prix au niveau de 1 dollar ? 

En ce qui concerne la garantie de la valeur, les stablecoins sont divisés en 3 catégories :

  • Premièrement, les stablecoins assurés ou collatéralisés par des monnaies fiat. Ici on s’assure que pour chaque stablecoin d’un dollar crée, on possède un dollar de monnaie fiat en réserve. C’est l’exemple des stablecoins  les plus connus à savoir l’USDC et l’USDT. Ainsi on doit pouvoir vérifier à chaque moment que la réserve dispose bien de la même valeur que la valeur de stablecoins en circulation. Ces stablecoins sont donc centralisés et fonctionnent selon le principe simple, d’un dollar crée pour un dollar en réserve.
  • Deuxièmement, les stablecoins collatéralisés par de la crypto-monnaie. Ici, c’est un algorithme qui vient garantir que pour un dollar de stablecoin en circulation, il y a au moins un dollar et demi de crypto-monnaie comme du Bitcoin ou de l’Ethereum dans un Smart Contract sur la Blockchain. On met ici légèrement plus car ces actifs sont naturellement volatiles, il faut donc anticiper une éventuelle baisse des cours de ces derniers. Le DAI est un exemple de stablecoin assuré par de la crypto-monnaie bloqué dans un Smart Contract. Ici, la décentralisation est plus importante bien que variable selon le stablecoin choisi.
  • Enfin, il existe un dernier type de stablecoin, plus innovant et relativement nouveau, les stablecoins algorithmiques. Ici pas de monnaie fiat ou de crypto-monnaies bloqués dans un smart contract pour assurer le stablecoin. C’est l’exemple de l’UST sur la Blockchain Luna. Ici, on garantit la valeur d’un UST dès sa création. Pour créer un UST, on vient brûler (mécanisme du burn) un dollar de Luna et on assure ainsi que l’on a pas créé de la valeur ex nihilo. Inversement, on peut brûler un dollar d’UST pour crée un dollar de Luna. Ce dernier type est jugé le plus prometteur mais est aussi celui sur lequel nous avons le moins de recul. 

Comment s’assurer que le prix du stablecoin reste d’un dollar ? 

La stabilisation du prix autour d’un dollar se fait premièrement  de manière assez naturelle avec la loi de l’offre et de la demande. En effet, lorsque le prix du stablecoin augmente et s’éloigne des 1$, les gens auront tendance à vouloir le vendre pour en profiter. Cela fera ainsi baisser sa valeur pour revenir vers le dollar. Et inversement lorsque les gens verront son prix descendre en dessous des 1$, ils voudront profiter de la bonne affaire en achetant celui-ci, ce qui fera augmenter sa valeur pour revenir dans la zone des 1$.

D’autres mécanismes sont disponibles, notamment pour les stablecoins algorithmiques, on l’on peut venir brûler et réduire le volume en circulation l’actif adossé au stablecoin pour pousser le prix à la hausse ou encore en créer davantage pour pousser le prix à la baisse. C’est par exemple le cas de l’UST sur la Blockchain Luna. 

 Les principaux stablecoins en circulation

De nombreux stablecoins sont en circulation aujourd’hui sur les différentes blockchains de l’écosystème crypto. Les principaux sont indexés sur le dollar et on peut notamment citer le leader USDT, l’USDC, le DAI ou encore l’UST.

principaux stablecoins
Les principaux stablecoins du marché

L’USDT

L’USDT mis en circulation par la société Tether est le plus connu dans le monde des crypto-monnaies. C’est le plus présent et celui qui peut être échangé contre le plus grand nombre de crypto-monnaies. C’est le stablecoin de référence si l’on souhaite par exemple trader sur les exchanges comme Crypto.com ou encore Binance. Il permet aussi d’accéder à de nombreux protocoles de la DEFI. Actuellement plus de 78,4 milliards de dollars sont en circulation  avec un volume d’échange journalier dépassant les 51 milliards. 

Tether, malgré son statut de leader a déjà rencontré des problèmes notamment lors de récents audits où l’entreprise n’a pu garantir qu’elle possédait effectivement l’équivalent en dollars des USDT en circulation. 

Le type de réserve du Tether est dite “fractionnaire”, autrement dit la société émettrice de Tether ne détient qu’un pourcentage restreint (10%) de ses réserves en espèces. Le reste est détenu dans les actifs moins liquides comme des actions, des obligations d’états ou même émis par des entreprises. Le problème avec ce modèle réside dans le fait qu’en cas de “bank run”, seul un nombre limité de personnes pourront récupérer leurs dollars immédiatement. Les autres devront attendre la vente des actifs.

L’USDC

L’USDC est l’autre mastodonte du secteur émis en collaboration par la société Circle et le géant des exchanges américains Coinbase. Ce sont des entreprises régulées et qui jouissent ainsi d’une forte confiance de la part des acteurs de l’écosystème crypto. Actuellement plus de 52,5 milliards d’USDC sont en circulation avec un volume d’échange journalier de plus de 3 milliards de dollars. 

Le BUSD

Le leader des exchanges mondiaux, Binance propose lui aussi son stablecoin, le BUSD indexé sur la valeur du dollar. Plus de 17 milliards de dollars de BUSD sont en circulation avec un volume journalier dépassant les 4 milliards. L’exchange propose ainsi de nombreuses paires de crypto-monnaies échangeables avec son stablecoin maison. 

Le DAI

Le DAI, est le stablecoin de la plateforme pionnière de la DEFI : MakerDao. C’est un stablecoin assuré par des crypto monnaies contenus dans un Smart Contract. Il est décentralisé par rapport à l’USDT ou l’USDC, grâce à ce mécanisme Sa gouvernance est elle aussi décentralisée. 

On compte pas moins de 10 milliards de DAI en circulation avec un volume journalier plus restreint ici, de 259 millions de dollars. 

L’UST

L’UST, le premier des stablecoins algorithmiques se classe 5eme en termes de capitalisation avec plus de 11,5 milliards d’UST en circulation. Le volume journalier est lui de 354 millions de dollars. Il profite de la bonne santé de l’écosystème Terra ces derniers mois et de protocoles renommés comme Anchor protocol et son rendement de 20% sur l’épargne en UST.

Le Paxos gold

Le Paxos Gold est un stablecoin adossé à la valeur de l’or. Chaque token correspond à 400 onces d’or stockés dans un coffre. Ce dernier joue donc sur la confiance millénaire des hommes pour le plus précieux des métaux. Son volume en circulation reste plus confidentiel avec 34 millions de dollars par jour et une offre en circulation de 200 000 Pax soit près de 380 millions de dollars.

Parmi les autres stablecoins plébiscités par les utilisateurs à une moindre échelle, on peut aussi citer le TrueUSD (TUSD), le Pax Dollar (USDP), le FEI USD  (FEI) ou encore le Gemini Dollar (GUSD). 


2 – A quoi servent les stablecoins?

Les stablecoins permettent d’avoir un prix moins volatile, fixé sur une valeur de référence comme le dollar.  Cette réduction de l’incertitude permet de les utiliser pour de nombreuses applications notamment en finance décentralisée. Si l’on souhaite conserver de la valeur et ne pas s’inquiéter des fluctuations, les stablecoins sont la solution parfaite !


La pierre angulaire de la DEFI

Tout d’abord, les stablecoins sont l’une des pierres angulaires de la finance décentralisée ou DEFI. Rappelons que la finance décentralisée, en opposition à la finance centralisée des banques traditionnelles, permet notamment de prêter, d’emprunter de l’argent ou encore de générer des rendements intéressants sur son épargne. Si les différents protocoles de finance décentralisée fonctionnent avec des crypto-monnaies classiques et volatiles, les stablecoins constituent la plus grosse part de leur liquidité. 

Les stablecoins et leur absence de volatilité permettent d’utiliser pleinement nombre de protocole et de contourner notamment le risque d’impermanent Loss des pools de liquidité. 

Le seul risque entourant les stablecoins demeure le risque technologique de la Blockchain et notamment celui de hack. 

Des protocoles comme MakerDao, Aave, Compound ou encore Nexo proposent des rendements très intéressants de plus de 10%, loin des intérêts de la finance traditionnelle, sur vos stablecoins. 

Autre exemple, le protocole Anchor sur la Blockchain Terra Luna propose un rendement de 18 à 20% sur son stablecoin algorithmique baptisé UST. 

TVL protocole Anchor
TVL du protocole Anchor

Les stablecoins permettent donc de gagner de l’argent dans le monde des cryptos grâce aux intérêts, sans avoir la moindre notion de trading par exemple. 

Transférer de la valeur à moindre frais

Dans le monde de la Blockchain, on peut facilement transférer de valeur d’une personne à une autre. Il est facilement possible d’envoyer du Bitcoin, de l’Ether ou encore du Fantom, rapidement et avec peu de frais. Toutefois, face au risque de volatilité et de chute des cours, il n’est pas possible de garantir que la somme reçue sera bien celle initialement souhaitée. Ainsi, les stablecoins et leur valeur indexé au dollar ou à l’euro, permettent de supprimer cette incertitude et de transférer de la valeur en toute sérénité et à moindre frais. 


Un moyen de paiement en pleine expansion

Nouveauté dans le domaine des stablecoins, ceux-ci deviennent aussi des moyens de paiement au même titre que l’euro ou le dollar. Visa a annoncé en mars 2021 que son réseau accepterait l’USDC comme monnaie de paiement aux États-Unis. Dès lors, plus besoin de convertir vos stablecoins en monnaie fiat dans le pays de l’Oncle Sam. De plus en plus d’établissements peuvent ainsi proposer ce nouveau de moyen de paiement à leurs clients. 

Acceptation stablecoin usdc visa
Visa acceptera l’USDC comme moyen de paiement aux États-Unis

L’autre géant des paiements bancaires Mastercard a annoncé se préparer à accepter les crypto-monnaies sur son réseau et notamment les stablecoins. Mastercard va aussi lancer un projet d’expérimentation de conversion entre crypto-monnaies et monnaies fiat avec l’aide de Circle, la société émettrice des USDC en collaboration avec Coinbase. 

De nombreuses rumeurs et des annonces récentes font aussi état de l’intérêt de Paypal pour les stablecoins comme moyen de paiement. L’entreprise qui permet déjà notamment à ses utilisateurs britanniques d’acheter de la crypto-monnaie, développerait son propre stablecoin pour permettre à ses utilisateurs de payer avec.

3 – Quels sont les risques des stablecoins ? 

Les stablecoins sont souvent dénoncés, notamment par les autorités de régulation, pour les risques qu’ils représentent. Et ce ne sont pas certaines affaires récentes qui vont donner tort à leur détracteurs !

Le plus connu des stablecoins, l’USDT de la société Tether, s’est récemment retrouvé dans la tourmente. On a reproché à la société Tether de ne pas posséder autant d’actifs en collatéraux que d’USDT en circulation. A la suite d’une enquête, la procureure de l’état de New York avait déclaré en février 2021 « contrairement aux affirmations de Tether, assurant que leur monnaie virtuelle était entièrement adossée à des fonds en dollars, il y a eu des moments où ce n’était pas le cas ». Même si l’entreprise a depuis nié ces affirmations, le doute persiste et de nombreux acteurs institutionnels ou particuliers lui préfèrent l’USDC, régulé et régulièrement audité. 

Pour les stablecoins algorithmiques, le risque est différent bien que présent. Récemment, le MIM (Magic Internet Money), un des stablecoins utilisé sur différents protocoles de DEFI, a vu sa valeur chuter brusquement en dessous du dollar et se rapprocher des 0,97$ soit presque 3% de chute. Une baisse considérable lorsqu’on est censé garantir un prix fixe aux alentours d’un dollar. 

chart MIM stablecoin
La chute du MIM en janvier 2022, atteignant les 0,979 à son point le plus bas

Alors que s’est-il passé ? 

Le MIM a récemment perdu près de 40% de ses liquidités suite à des nouvelles d’arnaques supposée de la part des développeurs de Wonderland dans l’affaire QuadrigaCX. Le MIM est le stablecoin basé sur le SPELL du projet Abracadabra, et fonctionne avec les actifs LUNA et TIME du projet Wonderland. Le CFO de Wonderland s’est retrouvé accusé sur Twitter d’être l’un des fondateurs de QuadrigaCX, exchange qui a été reconnu comme une arnaque sous la forme d’une pyramide de Ponzi. 

Les récentes accusations concernant notamment le CFO de Wonderland ont donc plongé le MIM dans la tourmente et poussé son cours à la baisse. Les différents tokens liés à l’écosystème Wonderland (en premier lieu TIME) ont tous subi des baisses considérables. Le token à depuis retrouvé sa valeur mais les traces laissées par cette affaire risque de perdurer dans le temps. 

Les tourmentes des UST et du Luna lors du crash du 10 mai 2022 en sont également un bon exemple. Le “dépegue” a été tel que la Luna Foundation a été contrainte de vendre une part importante des réserves de bitcoin qui avaient été accumulées pour permettre à l’écosystème Terra de résister à ce type d’évènement.


Une réglementation qui avance progressivement

Face à ce changement de paradigme et l’apparition des monnaies numériques stables, le législateur et les autorités de régulation ne restent pas de marbre. Différentes actualités ont marqué ces derniers mois et ravivé la polémique sur ces nouveaux actifs !


Les États-Unis en figure de proue

La Réserve Fédérale des États-Unis, FED (Federal Reserve System) en anglais, est la banque centrale du pays. Elle a en charge la politique monétaire du pays mais aussi la régulation du système bancaire et financier. A ce titre, elle s’intéresse depuis quelques années à l’essor des crypto-monnaies et des stablecoins. Le président de l’institution Jérôme Powell a souvent déclaré que ces actifs devraient être réglementés de manière comparable aux dépôts bancaires.

Pour lui le cadre réglementaire pour les dépôts et les fonds du marché monétaire n’existe pas vraiment pour les stablecoins. 

A noter qu’après la Chambre des représentants, le Sénat Américain auditionnera en ce début d’année 2022, de nombreux acteurs de l’écosystème Blockchain sur les stablecoins.  


Le Stableact, un premier pas vers la regulation des stablecoins

Le Stableact, pour  Stablecoin Tethering and Bank Licensing Enforcement Act est un projet de loi du Congrès Américain qui propose une réglementation stricte pour les émetteurs de stablecoins. La mesure phare de ce projet de loi est l’obtention d’une charte ou licence bancaire par ces émetteurs. L’agrément bancaire n’est en effet pas un impératif pour l’heure concernant les émetteurs de stablecoins.

Cette loi veut également introduire l’obligation de déclaration et d’approbation de la Réserve Fédérale et ce au moins six moins avant toute nouvelle émission de stablecoin. De même, un audit permanent des stablecoins serait mis en place.  Les émetteurs auraient aussi l’obligation de maintenir des réserves suffisantes en dollars, consignés à la banque centrale. 

Ces mesures visent à encadrer fortement ces nouvelles monnaies considérées par le législateur comme non règlementée. Il vise selon lui à protéger les foyers à bas revenus qui investissent dans ces actifs. Le Congrès défend l’idée qu’il n’est pas souhaitable d’externaliser l’émission de la monnaie américaine à des entitées privées et le besoin de régulation de ces dernières. 

Le texte n’a pour l’heure pas été adopté ni discuté, mais nul doute que son adoption secouerait fortement le monde des crypto-monnaies. 


Le MiCA, le règlement européen


De son côté, l’Union Européenne n’est pas en reste. Elle aussi voit d’un œil méfiant le développement et la croissance rapide des stablecoins. La Commission européenne vient de publier une proposition de règlement nommé Markets in crypto-assets (MiCa) afin de réguler le marché des cryptos-actifs pour les années à venir. Son entrée en vigueur est prévu pour l’année 2023. 

La Commission européenne se montre très méfiante vis-à-vis des stablecoins, des cryptos je cite « susceptibles d’être massivement utilisés et de devenir systémiques ».  On note ici, la crainte de voir ces monnaies un jour supplanter l’euro, émis, contrôlé et régulé par la Banque Centrale Européenne. 

Ainsi, ce règlement prévoit une obligation de supervision de l’Autorité Bancaire Européenne. Il prévoit aussi l’obligation pour les fournisseurs de stablecoins d’obtenir un agrément auprès de l’autorité de leur état membre avant de proposer leurs services au sein de l’Union Européenne. 

L’Union européenne, au travers de ces mesures, veut créer un cadre légal et régulé autorisant ainsi une plus grande confiance des utilisateurs dans ces actifs d’un nouveau genre. Malgré cette position protectionniste, la Commission rappelle qu’elle encourage l’innovation et l’investissement dans ce secteur porteur selon elle. Aucune trace pour l’heure des questions de fiscalité dans ce règlement mais nul doute qu’il s’agit du prochain gros chantier prévu par les autorités publiques. 


D’autres pays, comme la Grande Bretagne, ont récemment annoncé vouloir encadrer les stablecoins. De même, ces différents pays ou institutions supranationales planchent également sur des monnaies numériques de banques centrales. Ces dernières seraient émises et contrôlées par les autorités à l’image des monnaies Fiat actuelles.

En conclusion 

Les stablecoins sont devenus un élément fondamental de l’écosystème crypto. Ils sont la porte d’entrée privilégiée pour trader mais aussi pour accéder aux multiples possibilités offertes par la finance décentralisée. Les rendements des protocoles stars comme Aave, MakerDao ou encore Compound attirent chaque jour de plus en plus de monde. De grands acteurs institutionnels, notamment du système bancaire traditionnel s’y intéressent aussi. Visa ou encore Mastercard proposent ou proposeront bientôt le paiement via ces nouvelles monnaie stables.

De son côté, la pression s’accentue de la part des autorités pour une plus grande régulation. Elles mettent en avant les risques pour le consommateur et le besoin de confiance dans ces actifs certes innovants mais relativement récents. 

Seul l’avenir nous dira si les stablecoins deviennent de manière durable des nouvelles monnaies largement répandues et utilisés au même titre que les monnaies fiat. 

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Passionné depuis 2014 par les technologies liées à la blockchain, j'ai créé ce blog pour partager avec les plus grand nombre les dernières innovations, les start-ups et les Crypto-monnaies qui selon nous constituent une avancée significative pour cette industrie en pleine expansion.